Réforme des rythmes scolaires : les parents mécontents

La réforme des rythmes scolaires, qui a été mise en place à la rentrée en 2014, peine toujours à être acceptée par les principales concernées : les parents d’élèves. Pour preuve, plusieurs maires de villes reçoivent des plaintes de la part de parents d’élèves mécontents de l’organisation. Parmi celles-ci, on a le manque d’animateurs qui fait qu’il est pratiquement impossible de mener des activités périscolaires le vendredi soir dans le cadre de l’orientation scolaire.

Les activités sont désormais payantes

Après l’installation des activités périscolaires, l’insatisfaction est toujours de mise au niveau des parents d’élèves. En effet, les activités sont désormais payantes et à la charge des parents d’élèves. Outre le fait que les activités soient payantes, certains parents d’élèves se plaignent surtout qu’ils ne sont pas en mesure de se libérer. Il y a ainsi eu des refus d’emplois, des pertes de salaires, etc. Suivant les écoles, les activités périscolaires vont du dessin aux ateliers de création de bijoux et seront payantes à hauteur de 2 euros par semaine et par enfant.

Les finances communes déplaisent

Avec la baisse des dotations de l’État, le fait de payer déplaît à plusieurs parents d’élèves qui considèrent que la réforme du calendrier scolaire n’a pas vraiment de sens. Ils ont en effet été informés de cette décision qu’au dernier instant. La plupart d’entre eux ont surtout appris la mauvaise nouvelle en septembre au début de l’année. Ce qui les irrite au plus haut point. Pour se défendre, les mairies évoquent la faiblesse des allocations de l’État pour les activités périscolaires.

Une augmentation des inégalités

Si l’on sait que la réforme scolaire est très contestée, le fait de devoir payer pour les activités périscolaires risque de devenir la goutte d’eau qui fera déborder le vase. En effet, le fait que la gratuité soit écornée va surtout renforcer les inégalités qui sont déjà fortement présentes entre les communes. Si l’on sait que la réforme avait pour principal objectif d’offrir une initiation au sport, les familles seront désormais contraintes de faire un véritable arbitrage financier en décidant par exemple de ne pas inscrire leur enfant aux activités périscolaires.