Le métier magasinier, devenir Magasinier

Cette fiche métier vous montre comment de venir magasinier. J’ai un parcours atypique. De métier, j’étais boucher et un jour ça ne me plaisait plus trop. J’ai voulu voir autre chose. Je suis rentré comme vendeur en ameublement dans une grande enseigne et puis à force de travail et d’envie, j’ai franchi les étapes et je suis devenu chef de dépôt. J’avais envie d’apprendre. Et puis ce métier correspond à mon personnage. J’ai laissé tombé la boucherie car j’avais très envie d’être à mon compte, mais hélas ! j’étais trop jeune.

Quelle est la richesse de votre métier ?

Chaque jour on ne fait jamais la même chose. La logistique mêle la réception, la reconnaissance et la mise à disposition. On gère aussi les livraisons, le service après vente. On fait les inventaires tournants. Toutes ces différentes tâches font la richesse de notre métier. Et puis il y a aussi le contact. On apprend beaucoup avec le contact. On ne travaille pas contre les autres mais les uns avec les autres.

Un bon magasinier, c’est quoi ?

C’est quelqu’un qui fait bien et qui a envie de faire son métier. Avant on prenait n’importe quelle personne qui ne savait pas se diriger. On demande à des gens d’être professionnel, performant, méthodique. Un bon magasinier, c’est l’envie, la rigueur et la méthode.

Quelles sont les compétences importantes ?

Quelqu’un qui ne sait pas lire et peut-être pas écrire pourra toujours essayer. En terme de compétences, il faut savoir ranger un produit, savoir travailler avec sa tête et pas uniquement avec ses bras. Car il faut réfléchir à ce qu’on fait ! Quelqu’un qui réfléchit rangera la marchandise en une fois. Il perdra moins de temps et se fatiguera moins.

Magasinier, c’est un métier physique ?

Ça dépend de l’enseigne où on travaille. A minad, à part un ou deux fournisseurs où c’est relativement lourd, parce qu’ils nous livrent des sacs de ciment, ce n’est pas trop difficile physiquement. De toute façon, c’est une question de technique pour porter, afin d’éviter de s’abîmer le dos. Dans mon équipe, j’ai deux filles : elles prennent les sacs de 25 kilos comme tout le monde.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui souhaite faire votre métier ?

Je l’encouragerai parce que c’est un super métier. Si ce n’était pas le cas, ça ne ferait pas vingt ans que je le fais. Le conseil à donner : la persévérance. Tout passe par là. Ça peut être long ou court, mais il ne faut pas brûler les étapes. On commence magasinier, puis chef d’équipe, jusqu’à devenir responsable logistique.

Donnez nous trois bonnes raisons pour défendre votre métier ?

Une bonne logistique est vitale pour un magasin. Les résultats d’un magasin sont en grande partie fonction de la logistique, parce qu’on est quand même le premier et le dernier maillon du magasin. Ainsi, un magasin qui tient en logistique est un magasin qui tiendra, et un magasin qui pèche en logistique aura des problèmes en distribution. Les responsabilités sont enchaînées du premier au dernier maillon.

Y a t’il un état d’esprit particulier aux magasiniers ?

Mon état d’esprit est d’avancer intelligemment, ce qui donne l’état d’esprit à l’équipe. Cet état d’esprit dépend donc du chef magasinier. Si c’est un terroriste, il y aura une mauvaise ambiance.

L’état d’esprit de mon équipe, c’est d’avancer intelligemment.

Il faut un encadrement humain, et ça, c’est une de mes priorités.