Le métier de mécanicien, devenir mécanicien

Dans la mécanique, vous avez le choix de votre orientation scolaire, entre le métier de carrossier, et le métier de contrôleur technique. Après mon bac , j’ai travaillé dans l’alimentaire. Mais j’ai toujours été passionné par les voitures, surtout anciennes. J’avais un père très bricoleur et un arrière grand-père garagiste à Boulogne Billancourt : il fabriquait ses outils pour réparer les voitures. Je suis arrivé à la mécanique par passion et aussi par opportunité, avec la rencontre de mon associé !

Quel est le cursus d’un mécanicien ?

Un mécanicien choisit cette voie par passion : il bricole depuis toujours son vélo, sa mobylette puis une voiture. Il débute par des stages en troisième, avant de préparer un CAP, un BEP ou un BAC pro.

Il se perfectionnera ensuite avec plusieurs expériences professionnelles. Les débouchés dans ce métier sont assez nombreux. Avec les nouvelles technologies et l’informatique, de nouveaux métiers se développent. Il y a aussi tous les métiers des dépanneurs, des loueurs et les métiers de l’assistance.

Un bon mécanicien, qu’est ce que c’est ?

La première des qualités, c’est écouter le client. Ensuite, analyser ce qui se passe dans une voiture : il faut pouvoir faire un diagnostic en essayant une voiture sur deux cents mètres ! Un bon mécanicien sait expliquer avec précision au client les réparations de sa voiture. Il doit aussi savoir établir un degré d’urgence sur les réparations, être disponible et avoir une bonne mémoire pour démonter et remonter.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaiterait faire ce métier ?

Ce jeune doit être ouvert, avoir de la mémoire, et surtout être très disponible. Quand un client appelle à 18h30, alors qu’on doit fermer, il faut aller le dépanner même s’il est tard, parce que personne n’a une voiture « pour rigoler ». Quand quelqu’un vous appelle, c’est un peu comme s’il appelait son médecin.

Donnez nous une bonne raison pour défendre votre métier ?

Comme petit garage, nous sommes un commerce de proximité : proche de notre clientèle, nous avons un rayon d’action d’une quinzaine de km. La différence entre nous et une grande structure, c’est que le client voit et rencontre physiquement les gens qui réparent sa voiture. Ce qui est rare dans une grosse structure où il y a un réceptionnaire, un mécano et quelqu’un d’autre qui rend la facture et la voiture. Et puis il y a le plaisir du métier : réussir à faire quelque chose de difficile, c’est valorisant.

Est-ce que vous réparez autre chose que des voitures ?

Nous avons une nouvelle activité : les bateaux à moteur. Passer de la voiture au bateau est assez simple. La plupart des moteurs de bateaux sont des moteurs voiture à l’origine qui ont été marinisés. Le principe est donc le même sauf pour le hors bord qui se rapproche plus de la moto.

Parlez-nous de votre rapport à la clientèle.

Ce qui est fabuleux avec les clients, c’est le sourire, c’est quelqu’un qui vous remercie parce que sa voiture est bien réparée, parce qu’on étale un règlement parce qu’il n’est pas bien financièrement à ce moment là, tout ça c’est faisable. Pour nous, l’essentiel, c’est la satisfaction du client. A la fin des réparations, il doit récupérer une voiture qui marche le plus longtemps possible.

Vous avez fait le choix de Motrio comme partenaire. Pourquoi ?

Si nous sommes un petit garage de proximité, on ne peut pas rester indépendant longtemps, à cause de l’évolution technique des voitures : il est maintenant difficile dans nos petites structures d’intervenir sur tous les véhicules. Il y a un grand décalage entre une enseigne comme Renault et nous : les garanties ne sont pas les mêmes. En adhérant au réseau Motrio, avec ses mille garages en France, nos interventions sur les voitures sont garanties sur ce réseau et le réseau Renault.